Journée d'étude:

Samedi 13 mai 2017

à l'Université Panthéon-Assas

Centre Panthéon - Salle des fêtes.

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10h30 - 2ème séance du cycle "l'éthique" :

Machiavel et Weber.

Apôtre de la tyrannie pour les uns, promoteur du désordre pour les autres, qu’il soit dépeint sous les traits d’un réformé pour les jésuites, d’un suppôt de Rome pour Gentillet (1576) ou encore d’un athée cynique pour Frédéric II (1740), Machiavel incarne le sublime de la méchanceté. Figure honnie et fantasmée, la légende noire du Secrétaire florentin témoigne à la fois de la mécompréhension de la notion de virtu, confondue avec la vertu morale, et d’un intérêt renouvelé pour l’idéal républicain de la vertu civique. Chez Machiavel, deux types de morale s'opposent : la conviction et la responsabilité. Max Weber entendait par là l'éthique du politique et l'éthique du savant. Machiavel et Weber semblent séparer tous les deux la sphère religieuse et la sphère politique.

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14h00 - 1ère séance du cycle "la liberté" :

"Dialogue entre Levinas et Berlin".

Chez Levinas, l’autre, qui précède comme visage, irrémissiblement, le sujet dans l’être, fonde une responsabilité pour autrui qui demeure éternelle, asymétrique et sans limite. Liberté, altérité et responsabilité sont intimement liées. Pour Berlin, la liberté est davantage attachée à l’identité et à l’absence d’interférence.

Auteurs contemporains aux nombreux points communs, les pensées de Berlin et de Levinas sur la liberté n’ont pourtant jamais été confrontées l’une à l’autre.

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