"CHERcheursPanthéonAssas"
ASSOCIATION DES CHERCHEURS
PARIS-PANTHéON-ASSAS-UNIVERSITé
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STÉPHANE BRACONNIER ÉLU PRÉSIDENT
DE L’UNIVERSITÉ PARIS 2 PANTHÉON-ASSAS
Le 30 novembre 2020, Stéphane BRACONNIER a été élu président de l’université Paris 2 Panthéon-Assas. Il succède ainsi à Guillaume LEYTE, professeur en histoire du droit et actuel président de l’École internationale de droit / Sorbonne-Assas International Law School de l’université Paris 2.
Stéphane BRACONNIER est agrégé de droit public depuis 1998, après avoir soutenu une thèse de doctorat en droit en 1995. Professeur de droit public à l’université Paris 2 Panthéon-Assas depuis 2007, il enseigne le droit des contrats publics d'affaires et le droit public de l'économie. Le professeur dirige également le master de Droit public de l'économie (DPE), le campus de Singapour de l’École internationale de droit / Sorbonne-Assas International Law School et préside le département de droit public et de science politique de l’université.
Stéphane BRACONNIER est spécialiste de droit public économique, notamment de droit de la commande publique (marchés publics, les partenariats public-privé, les concessions, etc.). Ses travaux portent aussi sur le droit de la propriété publique, le droit des entreprises publiques, le droit des collectivités territoriales. Plusieurs de ses ouvrages et articles traitent d’ailleurs de ces questions (Droit des marchés publics – éd. Le Moniteur ; Droit des services publics - éd. PUF ; Droit public de l’économie – éd. PUF). D’autre part, le professeur anime fréquemment des séminaires et conférences sur ces thématiques, que ce soit en France ou à l’étranger.
Ancien président du Comité de déontologie du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), il est membre de la Commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage.
- FORMATION -
Le SUMPPS a plaisir à proposer aux responsables d’associations étudiantes (1 personne par association comme le président ou le VP évènement ou le responsable de pôle prévention) une formation avec la Brigade des Stupéfiants de Paris. Les dates et les inscriptions sont avec ce lien ici.
Lors de cette formation, les étudiants découvriront la vitrine des substances de la Brigade des Stupéfiants de Paris et pourront échanger sur les substances en France, le cadre légal, les risques et la prévention.
LE NUMÉRO 12 DE LA REVUE
"DROIT & PHILOSOPHIE" EST PARU
MÉMO ET GUIDE PRATIQUE ÉTUDIANTS : PARIS /MELUN
Les sciences sociales au temps de la covid
Dès le printemps dernier, au coeur de la tourmente et devant la profusion des analyses sur la pandémie, l’idée a émergé à Sciences Po de produire sans plus attendre un ouvrage présentant nos recherches engagées sur le Covid. Pari risqué tant la crise et ses effets étaient promis à durer. Pari réussi tant ces travaux, par leur rigueur, permettent d'éclaircir un paysage aux allures chaotiques. Si son titre - Le Monde d’aujourd’hui. Les sciences sociales au temps de la Covid (Presses de Sciences Po) - révèle l’intention de ne pas y prédire l’avenir, sa lecture fournit de nombreuses pistes à creuser pour sortir renforcés de ce “fait total”. Interview de Guillaume Plantin, directeur scientifique de Sciences Po, co-directeur de l’ouvrage.
Cette crise est marquée par une foule d’incertitudes qui donne lieu à une cacophonie angoissante. En quoi les sciences sociales et humaines peuvent-elles contribuer à y voir plus clair ?
Cet ouvrage illustre à mon sens la nécessité, plus impérieuse que jamais, de confronter toute théorie ou doctrine à l'évidence empirique la plus large possible selon une méthodologie rigoureuse et éprouvée. Dans l’urgence de la pandémie, le débat public sur les aspects purement médicaux et sanitaires a été particulièrement confus, ce qui a nourri un scepticisme croissant vis-à-vis de la science et de l’expertise. La relation entre les média et le monde académique a pâti de l’absence de mécanismes permettant de jauger de la façon la plus objective possible les éléments de preuve avancés par les différents protagonistes. Les sciences sociales ne font pas exception en la matière. Sans confisquer ni cadastrer le débat en matière économique, sociale et politique, il est important de l’alimenter d’une matière première empirique qui fait l’objet d’un consensus minimum. Sans accord sur un socle de faits, le débat public se limite à des stratégies de saturation des espaces médiatiques. Les premiers résultats des différentes enquêtes socio-économiques et sanitaires qui sont reportés dans l’ouvrage illustre, je l’espère, à quel point disposer d’un tel corpus de faits est précieux et permet d’orienter la réflexion collective dans un sens plus productif.